Quelques réflexions sur l’importance de la relation thérapeutique dans le processus de guérison des blessures psychologiques

Considérant la nature interconnectée des êtres humains, la souffrance humaine est nécessairement partagée de manière relationnelle et intersubjective.

Bien que cela ne soit pas toujours évidemment, les différentes blessures de la vie sont souvent d’origine relationnelle et ont généralement de grands impacts sur la capacité des personnes à développer des relations saines (avec eux-mêmes et les autres).

Il est possible de penser qu’un traitement approprié pour ces blessures psychologiques doit inévitablement prendre forme dans le cadre d’une relation thérapeutique de qualité.

Cette relation thérapeutique est entre autres caractérisée par une présence soutenue et empathique du thérapeute.

La qualité du lien entre le client et le thérapeute est ce qui permet au processus thérapeutique d’aller de l’avant et de s’avérer bénéfique.

Le rôle du thérapeute est d’abord et avant tout d’offrir un foyer relationnel favorable à la résonance avec l’expérience de la personne et au développement de la régulation et l’organisation émotionnelle.

Ce foyer relationnel permet ainsi d’intégrer la complexité d’une expérience fragmentée par les blessures de la vie.

En retrouvant un lieu d’ouverture sécuritaire dans la relation à l’autre, la personne pourra regagner la globalité de son expérience en prenant de l’expansion et de la flexibilité sur les plans émotionnel, cognitif, relationnel et social.

Bref, l’élément déterminant au sein du processus psychothérapeutique est la relation thérapeutique.