Variations d’humeurs : dépendances, anxiété et dépression
Les réactions liées au stress toxique peuvent devenir très néfastes pour la santé. Certaines difficultés rencontrées peuvent nous maintenir dans un état de méfiance quasi constant face à notre environnement. Nous pouvons devenir extrêmement réactifs, ou encore apathiques, c’est-à-dire en apparence insensible à ce qui se passe dans notre vie.
L’idée est qu’une partie de la souffrance humaine provient de notre capacité à détecter le danger en tant que comportement psychologique et physiologique évolutif. Dans le cas du trauma, de l’anxiété, de la dépression ou du stress toxique en général, cette capacité serait exacerbée et inadaptée (du moins à long terme) en nous maintenant dans un état de peur malsain et destructif pour la santé mentale. Cette capacité et son corrélat cérébral s’inter-influenceraient et maintiendraient le trouble de santé mentale.
L’anxiété, la dépression, les troubles d’utilisation de substances, le trouble de personnalité limite, ainsi que plusieurs autres enjeux de santé mentale peuvent ainsi se manifester.
Or, nous avons la possibilité de modifier cette tendance en développant par exemple la capacité à accorder une attention dénuée de jugement à l’ensemble de notre expérience plutôt que d’être focalisé sur les expériences ressenties comme désagréables.
Le développement de cette capacité aurait pour effet d’augmenter la matière grise dans certaines régions du cerveau tout en stimulant le système nerveux parasympathique ayant ainsi pour effet une réduction du rythme cardiaque et par le fait même une sensation de calme et de repos.
En s’exerçant à modifier nos habitudes mentales, nous pouvons aussi nous exercer à modifier son cerveau en s’approchant ainsi du bien-être.